Recompositions territoriales et institutionnelles de la gouvernance de l’eau destinée à la consommation humaine
Alors que la desserte en eau s’est généralisée en France et que la sécurisation de l’approvisionnement est inscrite au cœur des enjeux de la gestion de l’eau destinées à la consommation humaine (DCH) depuis la fin des années 1970, d’importantes mutations sont observables du côté des acteurs territoriaux ayant accompagné et, dans bien des cas, piloté la mise en place des infrastructures et des services d’eau. Kévin Caillaud (Doctorant en sociologie à l’UMR GESTE) et Rémi Barbier (Professeur à l’ENGEES et Directeur de GESTE) s’attachent, dans le cadre du projet EAU&3E, à analyser la complexification de la gestion territoriale des services d’eau.
Dans le rapport téléchargeable ici (qui constitue l’un des livrables fournis à l’ANR), ils montrent une tendance claire de remontée dans les échelles des territoires d’intervention, passant de la commune à des territoires supra-locaux, et notamment départementaux. A partir de plusieurs études de cas (dont trois sont détaillées ici), ils développent une typologie de la gouvernance départementale de l’eau, entre hégémonie des métropoles et fédération des syndicats ruraux.
Ici, EAU&3E rejoint les questions abordées dans le cadre du projet AQUADEP (programme de recherche Eaux et Territoires).
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Laure Isnard (10 septembre 2012). Recompositions territoriales et institutionnelles de la gouvernance de l’eau destinée à la consommation humaine. EAU&3E - ANR Villes durables. Consulté le 16 septembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/nzk2
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